Hommage à mon tendre Hell-Boy
Actualité publiée le 16/08/2025
Ce samedi 16 août 2025, à l’âge de treize ans et demi, tu t’es endormi dans mes bras, chez le vétérinaire. Ton cœur fatigué, malgré les soins, j’ai dû prendre cette décision que redoutent tous ceux qui aiment : t’offrir la délivrance, même si cela a brisé la mienne. Il faut un Amour inconditionnel pour avoir la force de les laisser partir…
Comme la douleur est grande ! Tu as rejoint ton Papa humain, Guy Queignec, et tant de Loulous de Staffordland. Je vous imagine, réunis là-haut, accueillis par la tendresse et baignés d’Amour. Vous êtes ensembles, épanouis, tandis qu’ici, le vide est immense…
Tu étais un chien doux, joyeux et affectueux. Je n’oublierai jamais notre première rencontre : c’était une évidence, tu nous étais destiné. Tu as su conquérir nos cœurs et ceux de la meute, qui t’ont immédiatement adopté. Avec eux, tu as inventé un jeu : tirer des cordes à travers les grilles, comme un secret partagé entre vous.
Je me souviens de ton premier bain à la plage de Cadzand-Bad, en Hollande : l’eau salée qui t’a surpris, la confiance avec laquelle tu m’as suivi dans les vagues. Ou encore de cette balade en calèche, où tes yeux curieux s’émerveillaient de tout. Et puis ce dernier instant, quand tu es monté dans la nouvelle voiture, si fier d’être à mes côtés.
Un autre souvenir reste gravé : le jour de ton anniversaire, où nous t’avions emmené confirmer, puis, au retour, ta joie d’être auprès de notre Duchesse, ta complice de toujours. Quelle passion tu avais pour ces moments de tendresse avec chacune de tes dulcinées ! Tu as laissé derrière toi une belle descendance : soixante-quatre chiots en douze portées. Et aujourd’hui encore, nous avons des nouvelles de certains : Zara, Paco, Jo’O, S-Olga, Smiles… et tant d’autres. Sans oublier tes filles, Jewel et Romy, ton héritage vivant.
Le 16 août restera à jamais une date particulière dans ma vie : jour de bonheurs, mais aussi de douleurs profondes. C’est aussi la date liée à mon premier mari, Pascal Delahaye, parti trop tôt.
A chaque fois, vous me laissez un sentiment de perte irrémédiable, comme aujourd’hui.
La vie est parfois cruelle. Mes Loulous m’apportent tant d’Amour, et pourtant, quand l’un d’eux s’en va, c’est tout mon monde qui s’écroule. Alors je me réfugie dans le travail, pour épuiser mon corps et faire taire ma peine.
Repose en paix, mon tendre Hell-Boy. Tu resteras pour toujours, à jamais dans mon cœur, pour l’éternité.
Va rejoindre ceux que nous avons aimés et qu’ils ne seront jamais oubliés ! Car l’Amour vrai : il demeure, au-delà du temps et de la mort.